Mars et la canicule de 2003

Mars et la canicule de 2003

Mars et la canicule de 2003

Mars et la canicule de 2003 : Le 27 août dernier, la planète rouge n’a jamais été aussi proche de la Terre.
Son périgée a lieu tous les 17 ans, mais cette année elle est passée à seulement 55 millions de kilomètres de notre planète (alors que la distance Terre-Mars peut avoisiner parfois les 400 millions de kilomètres), ce qui n’était pas arrivé depuis 73 000 ans !
Conséquence directe de ce rapprochement exceptionnel : pendant quelques semaines, Mars a été l’astre le plus brillant du ciel nocturne après la Lune.

Mars et la canicule de 2003

Conjonction Mars / Lune le 17 juillet 2003 (40 jours avant le périgée)

Conséquence indirecte (mais pas près d’être reconnue par les scientifiques), l’augmentation des températures sur notre planète, et tout ce qui en a découlé: près de trois mois de canicule exceptionnelle et de feux meurtriers sur toute l’Europe. Pourquoi? Pas seulement à cause du réchauffement climatique, comme l’on maintes et maintes fois répété les spécialistes du climat et les météorologues.

En astrologie, Mars est considérée comme la planète du Bélier, premier des trois signes de FEU du Zodiaque. En astrologie médicale, ses aspects dissonants prédisposent aux brûlures et aux inflammations de toutes sortes (tout ce qui finit en « ite » dans la liste des maladies).
Un tel rapprochement était donc susceptible de réchauffer quelque peu les températures de notre planète certes, mais pas autant! L’autre facteur déclenchant a été sa conjonction, dès les premiers jours de juin, avec Uranus, le spécialiste des surprises, principe de multiplication (des feux entre autres).
Il semblerait donc que cette entrée uranienne de Mars au carré de Vénus en Taureau, signe de Terre, ait annoncé un conflit planétaire majeur ayant des répercussions sur notre planète.
Le 13 août, les services d’urgence ont été débordés par les arrivées massives de personnes âgées souffrants d’hyperthermie (près de 15000 décès en France). On ne connaît pas encore le nombre de décès en Espagne et au Portugal mais ils doivent être aussi très inquiétants. A Londres, il a fait 38°, du jamais vu de mémoire de britannique!
A partir de cette date, Vénus et le Soleil débutèrent leur opposition au couple Mars-Uranus, ce qui eut pour effet de rallonger les effets de la canicule, déjà très meurtrière. D’autant que Jupiter venait de rentrer dans le signe de Feu du Lion! Mais on n’était pas au bout de nos surprises…
Tout le monde s’attendait à ce que le week-end du 15 août, fidèle à la tradition, voit les températures chuter. Quelques orages vinrent, certes, faire baisser le thermomètre de quelques petits degrès mais quelques jours après, la canicule prit un nouveau souffle: le 27 août, jour du périgée exact de Mars, le sud de la France affichait encore les 35° !

Mais, au delà de l’analyse astrologique, on ne peut passer sous silence un autre facteur, très important celui-ci: l’augmentation des températures du globe, dûe à la pollution et à l’effet de serre que bon nombre de scientifiques de tous bords ont dénoncé. Selon de récentes études, la pollution à l’ozone dans les villes françaises a augmenté de 79% en dix ans! Devant le manque d’actions concrètes de la part des politiciens des pays occidentaux, force est de constater que le pire est sans doute à venir.
Comme je l’évoquais dans mon dernier livre (Le bonheur est à l’intérieur) « De toute évidence, les années qui vont suivre (nous sommes en 1998) risquent d’être aussi inquiétantes. Il va falloir habituer nos corps à des écarts de températures inhabituels, prévoir d’éventuels risques écologiques, et personne n’est totalement à l’abri. »

A la parution de cet article, j’ai reçu un mail d’un astronome qui disait que ma théorie sur « l’effet Mars » ne tenait pas debout. Peut-être, mais depuis 2003 nous n’avons pas eu un seul été aussi chaud, et surtout une canicule aussi longue!

Un rapprochement semblable à celui de 2003 s’est produit le 22 août 1924: ce jour-là, la planète se trouvait à 55,777 millions de kilomètres. Pourtant, rien de spécial cette année là mais… l’année précédente, avec deux coups de chaleur pendant l’été 1923 (maxima supérieure à 43°C dans le sud-ouest)

Et dans le futur?

Comme on peut le voir sur le schéma, le prochain rendez-vous marsien est prévu pour juillet 2018. Il ne signifie par forcément un été caniculaire car Mars ne sera pas conjoint à Uranus comme en 2003… mais il sera tout de même en carré, donc assez dissonant pour quelques pics de chaleur remarquables.

PS :  2018 a été une année record pour les pics de chaleur…et ça continue en 2019 !

Mars et la canicule de 2003

Mars et la canicule de 2003

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