Charles Vouga et Germaine Holley

Charles Vouga et Germaine Holley

Par Patrick Giani

Je n’ai eu qu’un seul maître en astrologie, ce fut Charles Vouga.
Dès mes premiers pas sur le chemin de la connaissance astrologique, il fut présent pour me guider et m’éclairer. Quand l’élève est prêt, le maître apparaît, dit le dicton. C’est ce qui arriva lorsque j’ai découvert cette science humaine en dressant mon thème de façon rudimentaire grâce au manuel d’astrologie de Barbault, comme je le raconte dans « L’astrologie dans tous ses états« . A l’époque, je vivais le retour de Saturne de la trentaine et Uranus était en opposition à mon Soleil natal.
Le premier livre que j’ai acheté fut celui de Charles Vouga “Une astrologie pour l’ère du Verseau”.


En le lisant, j’étais transporté de joie, la joie de mon âme certainement qui avait enfin trouvé sa voie. L’auteur parlait si bien des planètes et de leur résonance sur la psyché, il en parlait comme si elles étaient des êtres vivants, et cela me parlait énormément. Quand j’ai terminé la lecture de ce livre, c’était comme une évidence, une certitude : non seulement je deviendrai astrologue, mais j’écrirai un jour un livre comme celui que je tenais entre les mains.
A l’époque, Charles Vouga était encore en vie mais j’appris plus tard que sa compagne Germaine Holley écrivait elle aussi des livres d’astrologie. Bien évidemment, je les ai achetés, et je me sentais en affinité avec ce qu’elle écrivait car l’âme de son compagnon était bien présente…


Lorsque sortit mon premier livre “Les Nœuds lunaires” écrit en collaboration avec Laurence Larzul, j’en envoyai immédiatement un exemplaire à Germaine Holley avec cette dédicace :
“Il y a dix ans, je découvrais sur le rayon d’une librairie le livre de Charles Vouga, qui a fait naître en moi une vocation d’astrologue. Je tenais à le remercier en vous offrant mon premier livre. Avec mes sincères salutations”.
J’avais alors 41 ans et Uranus était opposé à mon Uranus natal (qui est trigone à Jupiter en Poissons).
Quelques jours après, je reçus un appel téléphonique de Germaine Holley qui me remercia sincèrement pour mon geste, et notre conversation dura plus d’une heure. Je me souviens encore de sa voix ferme mais chaleureuse et la façon dont elle parlait de Neptune, le “phare dans la nuit” comme disait Vouga.

Une dizaine d’années plus tard, alors que je cherchais un éditeur pour “Les trois dimensions de votre thème astral”, je reçus un coup de fil de Fanchon Pradalier Roy, qui avait repris l’école de Germaine Holley à son décès et qui s’occupait également de la relation avec les auteurs pour les éditions Du Rocher. Elle venait de lire mon manuscrit et elle était intéressée pour le publier. Pour conclure notre entretien, elle me dit alors :
“J’ai entre les mains le livre que vous avez dédicacé à Germaine Holley, j’ai trouvé cela touchant et c’est pour cela que j’ai pris contact avec vous”.
J’ai alors compris à quel point les communications entre les âmes fonctionnaient, même chez les esprits désincarnés !

Quand Uranus préside aux retrouvailles karmiques, il est souvent surprenant mais il nous remet toujours sur le chemin de notre propre destinée. D’ailleurs, Charles Vouga racontait que sa rencontre avec l’astrologie était très uranienne. Un soir d’orage, alors qu’il rentrait chez lui, il s’était réfugié sous le porche d’une salle de conférences. Comme le voix du conférencier parvenait à ses oreilles, il poussa la porte et prit place dans l’assemblée. C’était bien évidemment une conférence sur l’astrologie et ce fut une révélation. Il venait d’avoir 42 ans et Uranus s’opposait à son Uranus de naissance.

Ce qui différencie l’enseignement de Charles Vouga des autres astrologues, c’est son refus de toute fatalité, de tout déterminisme. Voici un extrait de son livre, que j’ai inséré dans le second cours du Cycle 2 de Jupitair :

“ Or si c’est écrit, et certaines choses sont effectivement écrites, il n’est pas écrit – cela justement n’est pas écrit – quelle est la somme de compréhension, la somme de pénétration dont votre intelligence, dont votre connaissance est capable par rapport au domaine qui vous enserre et vous assujettit. L’homme échappe à la nécessité, il échappe à ce qui est écrit seulement pour une partie de son être, non pas pour sa totalité. Car notre être ne s’inscrit pas en totalité sur le plan horizontal de la réalité. Et d’année en année, nous passons d’un plan horizontal à un autre, mais la verticale reste toujours le mystère intérieur des âmes. Dans cette verticalité de la croix, dans cette montée intérieure se trouve le degré de libération de l’horizontale ; l’horizontale c’est la fatalité, et la verticale c’est la résurrection.”

Que l’Amour et la Lumière guident tous vos pas

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