La maîtrise de la PEUR

La maîtrise de la PEUR

C’était en janvier, au tout début de la pandémie. Au journal télévisé, on pouvait voir les images des habitants de Wuhan confinés à cause du coronavirus et celle d’un drone qui survolait les rues en crachant de son haut parleur «mettez votre masque !» à ceux qui n’en portaient pas.  A l’époque j’avais pensé que le peuple chinois était si discipliné qu’il obéissait aux autorités docilement mais que cela ne risquait pas d’arriver en France.
Hélas, il y a quelques jours j’ai vu la même scène à la télévision et cela se passait à Marseille, sur le vieux port…
Ce que l’histoire retiendra certainement de cette année ce n’est pas le nom du virus, mais que 2020 a été l’année de la grande peur. Car l’opposé de l’Amour n’est pas la haine mais la peur. Autant l’Amour rend optimiste, joyeux et en bonne santé, autant la peur rend pessimiste, triste et malade…

Comment en est-on arrivés là ?
Comment la France, dont la devise est Liberté Égalité et Fraternité, a-t-elle pu suivre aveuglément le modèle chinois du confinement et des lois liberticides ? Alors que les pays nordiques n’ont pas ou peu suivi ce scénario et s’en sont mieux sortis. Comme la Suède, que l’on fait encore passer comme le mauvais élève de l’Europe alors qu’elle est pratiquement le seul pays à être sorti de la crise sanitaire, comme le montrent ces statistiques (Wikipedia). Et cela sans confinement, sans masques obligatoires et sans avoir détruit d’emplois.

Devant une telle évidence, il se trouve toujours des esprits chagrins pour dire que le nombre d’habitants au mètre carré n’est pas le même ou que le nombre de morts était proportionnellement plus élevé qu’en France. Oui mais… ils ont réussi à créer l’immunité collective nécessaire pour que la circulation du virus cesse peu à peu. Ce qui explique le peu de décès actuel et le faible rebond des contaminations dans ce pays. De toute évidence, nous sommes en train, en France, de créer cette immunité collective, alors que les pouvoirs publics affolent la population sur le nombre croissant des cas de contaminations…

A tout cela, il y a une réponse et elle tient en une phrase : la maîtrise de la PEUR.
Comme le dit si bien le professeur Didier Raoult «La peur fera plus de dégâts que le virus».
Car la peur fait chuter le taux vibratoire et affaiblit le système immunitaire. Sur le plan mental elle fait prendre de mauvaises décisions et crée la panique par effet de propagation, comme les virus 😉
Les peuples scandinaves sont les descendants des Vikings, qui avaient une mauvaise réputation car ils pillaient essentiellement le clergé et les riches. Mais l’une de leur qualité première était le courage. Rien à voir donc avec nos dirigeants actuels qui ont paniqué dès le mois de mars en déclarant la « guerre au virus »! Comme le disait déjà le pauvre Job « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive, ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint » (Job 3:25).

Le problème principal dans la gestion de cette crise, c’est que les décisions sont prises sans concertation et de manière arbitraire par les politiciens. La responsabilité individuelle est reléguée au dernier plan, voire niée dans la plupart des pays. Or, ceux qui ont travaillé sur Soi le savent très bien, la gestion de nos peurs est toute personnelle, individuelle et particulière à chacun. Personne ne peut protéger quiconque de ses peurs sinon l’individu lui-même.
La maîtrise de la PEUR ne s’acquiert que par l’AMOUR.
Il s’agit tout d’abord de comprendre la nature de nos peurs, de voir d’où elles viennent (enfance, adolescence, karma) et si elles nous appartiennent ou pas (peurs archaïques ou collectives). Puis de les accueillir afin de mieux les gérer. Car le plus souvent nous avons tendance à les amplifier, à exagérer leur importance, surtout si notre mental s’en mêle…
Ensuite, il faut du temps et de la compassion, pardonner et surtout se pardonner. Et cela nécessite d’avoir de l’Amour en Soi. Car la maîtrise de nos peurs passe par l’acceptation des lois de la Vie, et donc de la mort qui est notre plus grande peur. Parce qu’elle est liée à la peur de l’inconnu. Le virus en est la parfaite illustration : il est invisible et imprévisible.

Que devons nous accepter ? Accepter l’impermanence de tout ce que l’on vit, amours, amitiés, activités, projets, joies et rêves, car cela permet de relativiser l’importance de nos peurs, même les plus tenaces. C’est ainsi que l’on apprend à laisser la peur nous traverser… mais sans nous atteindre. Comme la pluie glisse sur notre imperméable, comme le vent à travers notre chevelure…

Enfin, maîtriser ses peurs nécessite de savoir attendre le bon moment pour les évacuer afin de retrouver notre cœur d’enfant, sa spontanéité, sa joie naturelle et sa candeur primordiale qui fait fi de toute peur, de toute angoisse.
Cette joie innée que nous allons retrouver bientôt, lorsque les êtres humains auront réalisé qu’ils sont allés jusqu’au bout de leurs peurs et qu’ils suffoqueront derrière leurs masques.  Pas seulement par manque d’air mais surtout de LIBERTÉ.

Alors nous pourrons sourire à nouveau et contempler la beauté de chacun, serrer et embrasser les êtres chers en riant, en chantant et même en dansant.
N’en doutons point, ce moment-là est proche ! Pourquoi ? Parce que la Vie se débrouille toujours pour que l’harmonie revienne. Parce que notre cœur aimant et aimé de la Source sait très bien que tout ce que nous vivons fait partie du Plan divin et que celui-ci est PARFAIT.

Que l’Amour et la Lumière guident chacun de vos pas 🙏

Patrick Giani

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